Bonnard, comme de nombreux artistes de la fin du XIXe siècle, était influencé par les estampes de l'art japonais. Ces gravures suscitaient l'admiration de l'artiste, qui était intrigué par le rejet de la troisième dimension dans l'espace, mais aussi par la représentation des formes en deux dimensions. À la place d'un jeu d'ombre et de lumière complexe, il a posé en aplat ses figures en une disposition décorative et en formes idéalisées.
La jeune fille assise au lapin illustre également parfaitement les traits si caractéristiques de la période nabi de Bonnard, tel que le corps en forme de S de la jeune fille, les formes décoratives florissantes, et comme mentionné précédemment, la composition en deux dimensions.