Joaquín Sorolla
Ce mois-ci, du 3 au 24 avril, nous vous présenterons chaque dimanche une des quattre œuvres dont nous disposons du peintre espagnol Joaquin Sorolla. Aujourd’hui, c’est notre deuxième semaine en collaboration avec le musée Sorolla. Bonne lecture !
Cette toile, originellement nommée Le Cheval blanc, est sans doute la plus importante de toutes les œuvres de Sorolla, et l’une des plus appréciées et populaires. Ses symphonies blanches et blues son caractéristiques de la série de 1909 conçues à la plage d’El Cabañal à Valence. On retrouve souvent dans les œuvres de Sorolla une construction particulière qu’on peut également voir ici : une vue en plongée, ici au niveau de l’enfant qui tient la bride du cheval, ce qui donne un premier plan assez long et une ligne d’horizon qui côtoie le rebord de la toile. La façon dont l’artiste a choisi d’éviter de représenter le ciel éblouissant et, à l’inverse, de se concentrer sur le bord de mer est très intéressante pour les effets visuels que cela crée ; on notera particulièrement ces jeux de lumière qui se reflète sur les corps et sur l’eau, et les ombres sur le sable.