Jean-François Millet
Dans cette scène nocturne, la lune décroissante jette une lumière mystérieuse sur la plaine qui s’étend entre les villages de Barbizon et Chailly.
Le berger solitaire aurait rapporté cette parole de Millet : « Ah ! Je voudrais pouvoir faire sentir à ceux qui regardent ce que je fais, les terreurs et les splendeurs de la nuit. On doit pouvoir faire entendre les chants, les silences, les bruissements des airs. Il faut percevoir l’infini... »
Bien qu’éduqué et formé à Paris, Millet était né dans une famille de paysans normands. Il dessinait dans cet environnement, et était spécialisé dans les scènes de la vie paysanne. Une épidémie de choléra en 1849 força Millet à quitter Paris avec sa famille et à emménager dans le village de Barbizon, où il connut d’autres artistes installés là-bas comme Théodore Rousseau, Virgile Narcisse Diaz de la Peña, Constant Troyon, et Antoine-Louis Barye.
Soutenez nous et faites une donation pour que nous puissions développer une nouvelle version de DailyArt cet automne :http://support.getdailyart.com/.