Les Orangers

En ce jour de 1848, Gustave Caillebotte membre et mécène des Impressionnistes naissait. Il a peint d’une manière beaucoup plus réaliste que d’autres artistes du groupe de peinture, mais il partageait leur intérêt pour la modernité de cette activité raffinée.

Dans Les Orangers, Martial le frère de Caillebotte et leur jeune cousine Zoe, tous deux élégamment vêtus, se reposent dans le jardin de la villa familiale à Yerres, juste en dehors de Paris. La peinture contient tous les éléments fondamentaux du style moderne. La scène ensoleillée de rayons chauds estivaux presque palpables sur l’allée du jardin a très probablement été peinte en extérieur selon les canons impressionnistes. Les coups de pinceaux brefs et sommaires utilisés par Caillebotte incarnent son désir de saisir un moment éphémère, ce moment précis avant que la lumière ne change et que le sentiment de quiétude délicieuse ne puissent être perturbés.

Inspiré par la photographie, les estampes japonaises, l’esthétique des tout nouveaux boulevards construits par le Baron Haussmann et les immeubles uniformes du Paris moderne, Caillebotte explorait une nouvelle façon de regarder.

Plus d’informations dans l’article "Gustave Caillebotte’s Urban Intimacy" de notre magazine en ligne. Profitez-en bien !