Antoine Van Dyck
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Dalila est une femme mentionnée dans le seizième chapitre du livre des juges dans la Bible hébraïque. Elle est aimée par Samson, un nazir doté d’une grande force qui sert en tant que juge d’Israël. Dalila est soudoyée par les seigneurs des Philistins pour découvrir la source de sa force. Après avoir échoué trois fois, elle réussit enfin à faire avouer à Samson que sa force lui tient de ses cheveux. Pendant qu’il dort, elle demande à un domestique de les lui couper, permettant ainsi à Delila de le remettre aux Philistins.
Nous pouvons voir la scène ici. Endormi par les bercements de Delila, Samson étendu sur ses genoux dans une pose dramatique. Les gardes Philistins attendent, prêts à le capturer et le jeter en prison dès que l’acte sera commis. Dans la scène de Van Dyck, Delila est au centre. La lumière ans la peinture est concentrée sur elle, tandis que les bords de la toile s’estompent dans l’ombre. Elle est représentée parée de bijoux et à moitié vêtue, drapée de soie luxueuse et se prélassant sur un lit garni de tissu brocard somptueux. La peau douce et laiteuse de Delila est en contraste total avec celle basanée de Samson, qui est seulement couverte d’un pagne de fourrure. Van Dyck élève le drame encore plus en dotant le barbier d’un ciseau géant pour la tente des moutons.
N’importe quel autre ciseau classique aurait fait l’affaire, mais nous ne discuterons pas avec l’artiste.
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