Dans son épitaphe, on a écrit que l’artiste norvégien Harald Sohlberg avait vécu seul et oublié. “Un nom qui était célèbre à son époque”. Une fois que Sohlberg était mort “La froideur avec laquelle il a contribué à s’entourer, va fondre”.
L’isolation de Sohlberg était en partie le résultat de son adhésion sans failles au mythe du génie, formulé par les romantiques et adopté par les symbolistes. Comme Munch. Il était obsédé à nier une quelconque influence d'autres artistes contemporains sur son travail. Il s’est écarté des discussions au sujet de sa place dans l’histoire de l’art, reléguant les origines de son éveil artistique à son propre psychisme. Sohlberg écrit que sa forme est née d’une première prise de conscience du paysage. La différence de texture entre le ciel et la terre lui donne le sentiment de se tenir sur une planète solide et stable, regardant vers l’espace infini. Il travaillait de simples formes et des lignes fortes dans ses peintures, à partir de cette première conscience du paysage. Le point de départ était l’expérience personnelle. Ainsi, l’expérience de l’artiste sur son sujet précède la création.
Sohlberg était préoccupé par le paysage local qui l’entourait et les émotions qu’il ressentait face à lui. Il a fréquenté l’académie royale d’art et de design de Christiania. Il s’est ensuite formé avec l’artiste peintre Johan Nordhagen. Sohlberg a aussi fréquenté l’école d’art de Kristian Zahrtmann. Il est particulièrement connu pour ses représentations des montagnes de Rondane et de la ville de Roros. Son travail le plus largement connu, dans plusieurs variations ; est probablement la nuit d’hiver de Rondane.
Kordian, merci d’avoir suggéré cet artiste :)